Redécouvrir l'écologie

Vos souvenirs sur les limites entourant ce terme sont flous ? L’équipe Djossye vous explique toutes les notions, plus en profondeur. De ce fait, vous pourrez à l’avenir, développer vos connaissances sur les facettes qui vous attirent, interpréter avec plus de faciliter l’actualité et sensibiliser votre entourage (les plus grands comme les plus petits !).

 

Une plante au creux de la pomme de la main

 

Inutile de chercher loin quand il s’agit d’écologie… Ainsi, le 10 février 2022, nous retrouvons dans le magazine d’actualité hebdomadaire l’Express, l’article « Pollution de l’air en Île-de-France : On pourrait éviter 7 900 décès par an ». Ce titre loin de sortir de l’ordinaire, illustre un des impacts environnementaux majeur touchant l’écologie. À travers cet exemple, on aperçoit l’insinuation aux progrès que nous pouvons faire pour améliorer la qualité de l’air. Comprendre l’écologie, c’est dans un premier temps maitriser sa définition, mais surtout, pouvoir interpréter l’ensemble de ses mécanismes. 


ÉTYMOLOGIE

Tout d’abord, l’étymologie du mot écologie provient du grecoikossignifiant « la maison», etlogos, soit, «la science, l’étude, le discours». L’écologie représente par conséquent, l’étude de l’habitat.

Cependant, pour évoquer convenablement les origines de l'écologie, nous allons vous présenter l’évolution du terme par le biais de différents dictionnaires. Cette méthode nous permet de vous montrer les points importants dans l'essor de l'écologie scientifique.

DÉFINITION DU TERME «ÉCOLOGIE» AU FIL DES DICTIONNAIRES

En 2002, le Petit Larousse compact définit l'écologie" comme étant la

« […]science qui étudie les relations des êtres vivants avec leur environnement».

Toutefois, cette discipline prend de l'importance dès 1930. Ce n’est qu’à la fin des années 1960 que les préoccupations écologiques ont été au cœur des mouvements associatifs, idéologiques (l’écologisme) et politique.

L'écologisme y est alors défini comme étant un

«[…] courant de pensée, mouvement tendant au respect des équilibres naturels, à la protection de l'environnement contre les nuisances de la société industrielle».

Mais alors on est écologiste ou écologue? C’est quoi la différence ?

La figure de l'écologiste renvoie au partisan de l'écologisme et elle est familièrement désignée comme «l’écolo». Elle se distingue de l'écologue qui est un terme datant des années 1980 qui fait référence aux spécialistes de l'écologie.

Les écologistes scientifiques entendaient distinguer leurs activités de celles des citoyens (scientifiques ou non) agissant pour la protection de la nature et de l'environnement.

La naissance du terme écologie

Le terme «écologie», serait apparu en 1866, sous la plume d'Ernst Haeckel, un biologiste qualifié et promoteur de l'évolution darwinienne. Haeckel définit l'écologie comme étant

« […]la totalité de la science des relations de l'organisme avec l'environnement, comprenant au sens large toutes les conditions d'existence».

Cette définition de Haeckel est encore valable aujourd’hui. Ainsi, ce terme est utilisé pour décrire l'étude des habitats naturels, des écosystèmes et de leurs habitants (les organismes).

De la sorte, selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), l’écologie est bien mentionnée comme étant une science reposant sur :

« […] les relations entre les êtres vivants (humains, animaux, végétaux) et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent. ».

Cette science fait alors référence à la biodiversité, mais également, à l’écosystème. Elle exprime un rapport triangulaire composé des individus d’une espèce et de l’activité que celle-ci exerce sur son environnement.

UNE PROBLÉMATIQUE AU CŒUR DE L’ACTUALITÉ

L'écologie que nous apercevons aujourd'hui résulte toutefois d'une prise de conscience mondiale concernant les effets néfastes du changement climatique et de l'activité humaine sur son propre environnement. Face aux pollutions diverses, au réchauffement climatique ou à la destruction des écosystèmes, l'écologie cherche à limiter l’impact que nous produisons sur la planète.

L’objectif nous est de trouver l'équilibre permettant à notre société de vivre durablement au cœur de ces écosystèmes. L’écologie est un mouvement où nous avons tous un rôle à jouer. Chaque geste compte. Il est donc de notre ressort de mieux comprendre les enjeux écologiques et de nous engager davantage pour protéger notre santé, celle de nos enfants, et de la planète.

L’écologie commence de ce fait, par une prise de conscience mondiale des conséquences catastrophiques des activités humaines sur l'environnement. Cette prise de conscience est symptomatique de ce que l'historien nord-américain Donald Worster a appelé « l'ère écologique ».


MAIS DEPUIS QUAND PARLE-T-ON D’ÈRE ÉCOLOGIQUE ?

L’ère écologique a débuté le 16 juillet 1945 à la suite d'essais atomiques des forces armées des États-Unis, dans le désert du Nouveau-Mexique lors du projet Manhattan. La pollution irréversible de l'atmosphère par les produits de fission nucléaire amène pour la première fois une réelle menace d'une catastrophe écologique. De plus, les études réalisées à la suite des désastres de Hiroshima et de Nagasaki illustrent la durabilité de l'impact des bombes à fission et à fusion sur les populations humaines et sur les écosystèmes.

TRÈS BIEN, MAIS QUELLE DIFFÉRENCE ENTRE ÉCOLOGIE SCIENTIFIQUE ET POLITIQUE ?

Tout d’abord, l’écologie scientifique est la science qui étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. À la fin du XIXe siècle et au XXe siècle, les savoirs scientifiques s’améliorent. De ce fait, l’écologie scientifique bénéficie des progrès atteints dans d’autres disciplines telles que la biologie, la génétique, ou encore la géologie. L’écologie scientifique s’affine et les écologues comprennent de mieux en mieux les écosystèmes.

L’écologie politique se définit quant à elle par la conscience que nous avons de notre environnement et nos interdépendances. Elle représente la conscience de notre appartenance à des écosystèmes que nous devons préserver. C’est être conscient de notre empreinte écologique et avoir la volonté de sauvegarder nos conditions de vie et d’en améliorer la qualité. L’écologie politique, est déjà présente au XIXe siècle, notamment par la révolution industrielle et ses premières réflexions sur la pollution et les détériorations de la Terre et ses habitants. Cette vision se développe et devient en 1960, un réel mouvement politique dans plusieurs régions du monde.


QUELS SONT LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX À SURVEILLER ?

Avant toute chose, la notion d’impact environnemental se définit par l’ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l’environnement. Un impact environnemental peut être positives et/ ou négatives. Ils sont engendrés par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes et un ou des produits, de sa conception à sa « fin de vie ».

Pour l’air, nous retenons cinq indicateurs d’impact environnemental :

Pour l’eau, nous retenons quatre indicateurs :

  • Eutrophisation des eaux douces. L’eutrophisation est un processus d’accumulation des nutriments dans un écosystème donné (un milieu dit « eutrophe » est littéralement un milieu « bien nourri ») ;

  • Écotoxicité aquatique. L’écotoxicité est la capacité d'une substance, grâce à sa toxicité, de produire des effets nuisibles ou incommodants pour des microorganismes, des animaux, des plantes, ou pour l'homme par le biais de l'environnement ;
  • Eutrophisation des eaux marines ;
  • Consommation d’eau (indicateur de flux).

Pour les ressources des sols et la santé humaine, nous retenons également quatre indicateurs :

  • Consommation d’énergie primaire (indicateur de flux). L'énergie primaire est l'ensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés.

Figure 1 : Schéma des principales énergies primaires

Les différentes énergies primaires du monde

Source : information d’après l’INSEE, design par Djossye, 2022.

  • Épuisement des ressources non renouvelables ; telles que les combustibles fossiles, les minéraux ou encore les minerais.
  • Toxicité humaine ;
  • Occupation des sols.

Ainsi, même si nous vivons et mourons comme tous les êtres vivants, il y a un aspect bien caractéristique aux sociétés humaines qui nous différencie des animaux, c'est notre capacité à perturber l'équilibre des écosystèmes établis. Chaque année, nous polluons l'air, l'eau, le sol, et exterminons des milliers d'espèces végétales et animales, sans nous rendre compte. Désormais, il est essentiel de trouver l'équilibre permettant à notre société de vivre durablement au cœur des écosystèmes. 

Agissons tous en faveur de l’environnement, chacun, à notre échelle.


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